De l’Ohio à la Virginie centrale, de la fin de la seconde guerre mondiale aux années 60, les destins de plusieurs personnages se mêlent et s’entrecroisent. Ce sont les bas-fonds d’une Amérique désespérée que dépeint Donald Ray Pollock, rongés par la violence, l’alcoolisme et la folie.
On ne lâche pas ce roman magnifique et sombre, chevauchée macabre, traversée par la grâce de quelques "orphelins" errants.
Pamela
Attention attention, point d'extraterrestre (ni de fin du monde !) au programme, mais un nouveau rendez-vous autour de la BD !
Samedi 1er Décembre à 18h à la Librairie BD Fugue, Sandrine Revel (Résurgence, Un drôle d'ange gardien...) et Richard Guérineau (Le Chant des Stryges, Après la nuit...) croiseront leurs univers respectifs pour mieux nous faire comprendre comment naissent leur œuvres et comment le travail de l'un nourrit celui de l'autre (et vice versa)...
La rencontre, précédée d'une séance de dédicace, promet d'être intéressante !!
Après Le Chat du Kimono et Tea Party, on retrouve avec plaisir Alice Barnes et Victor Neville dans une nouvelle aventure ! Dans ce troisième opus, ils nous entraînent jusqu'en Écosse pour un nouveau défi culinaire : Qui, d'Alice ou de Victor, découvrira le premier LA recette des Black Shortbreads ? Seul la Duchesse de Montrose la connaissait, et il y a bien longtemps qu'elle a emporté son secret dans la tombe...
Avec It's not a piece of cake, Nancy Pena nous entraîne une nouvelle fois dans une course contre la montre où tous les coup sont permis ! Si la recette des Black Shortbreads réserve bien quelques surprises, Nancy Pena, elle, reste fidèle à son style, et c'est un vrai délice ! Poétique, onirique, graphique (très belle utilisation du rouge dans un univers noir et blanc), It's not a piece of cake est tout ça à la fois. Ajoutez une pincée de merveilleux (de délicates références aux contes européens et asiatiques) et un soupçon de polar (Sherlock Holmes n'est jamais loin) et le tour est joué, régalez-vous !
Quand Alice et sa fille Maya se réveillent dans un hôpital désaffecté, elles comprennent vite (et nous aussi !) que le pire les attend... Les traces de sang et les cris ne laissent aucun doute, ici les "patients" ne bénéficient pas des meilleurs soins, mais biens des pires tortures. Heureusement les deux jeunes femmes découvrent une bande de survivants plutôt bien organisés et prêts à tout pour échapper à leur bourreau. Heureusement ? pas sûr...
Je n'en dirais pas plus pour résumer cette sombre histoire, plus complexe qu'elle n'en a l'air, bien sûr...
Sans être un coup de cœur, ce 1er volume est néanmoins bien mené et efficace. Les auteurs jouent habilement avec nos peurs les plus classiques (et avec des questionnements de toujours : jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour sauver notre peau ou celle de ceux qu'on aime ?)
Le prix Nobel de littérature 2012 est décerné aujourd'hui à l'auteur chinois Mo Yan. Auteur très prolifique de, entre autre: La dure vie du karma, Beaux seins, belles fesses : les enfants de la famille Shangguan, La Mélopée de l'ail paradisiaque. Ses thèmes de prédilections: la révolution culturelle chinoise et la vie des gens à la campagne La Bookosphère n'est pas peu fière d'avoir repéré ce talentueux écrivain, preuve dans ce billet à propos d'un de ses derniers roman Grenouilles: preuve à l'appui ici.
Oregon 1951. Les frères Sisters sont deux homme liés par le sang et la mort. Tueurs professionnels, engagés par un certain "Commodore", ils accomplissent pour une poignée de dollar un travail propres et rapides.
Leur nouvelle mission, se rendrent en Californie éliminer un chercheur d'or qui a un tantinet vexé le "commodore".
Lors de cette chevauchée,nous pénétrons dans l'intimité physique,psychologique et sentimentale d'un des 2 frères, Eli.
Eli Sisters voit poindre l'ombre d'une culpabilité quand à son métier, il ressent de plus en plus le regret de ne pas connaitre une relation sentimentale stable et surtout, ce qui est l'aspect le plus jubilatoire du roman à mon goût, éprouve le besoin de prendre soin de son corps. Et c'est ainsi qu'en chemin, il fait la connaissance de la brosse à dent et de son dentifrice, des outils qui lui procurent un bien-être nouveau et dont il n'arrive plus à se passer.
Patrick DeWitt réussit un roman avec tout les ingrédients d'un bon western (duels,haricot,poussière et chicots) et réinvente aussi le personnage du lonely cow-boy: un homme soucieux de son avenir, psychologiquement fragile, découvrant son corps et ses limites à la résistance à la douleur.
